Les BIRDS OF PREY est une équipe formée à l’origine par Oracle (Barbara Gordon) et Black Canary (Dinah Lance). Barbara, qui était autrefois Batgirl, a été grièvement blessée par le Joker (lire « BATMAN : THE KILLING JOKE ») et se retrouve en fauteuil roulant. Plutôt que d’abandonner la lutte, elle devient Oracle, une véritable tour de contrôle capable de rassembler des informations, d’infiltrer n’importe quel système et de guider les héros sur le terrain. De son côté, Dinah est une experte en arts martiaux avec un cri sonique dévastateur, mais surtout une justicière intrépide qui n’a pas peur de se jeter dans la mêlée.

Très vite, d’autres héroïnes rejoignent l’équipe, comme Huntress (Helena Bertinelli), une justicière plus brutale et impulsive, fille d’un mafieux assassiné qui a décidé de traquer le crime à sa manière. Elle n’a pas toujours été en accord avec les méthodes de Barbara et Dinah, mais elle finit par trouver sa place parmi elles. Il y a aussi Lady Blackhawk, une ancienne pilote de la Seconde Guerre mondiale coincée à notre époque, qui apporte une touche d’humour et une maîtrise impressionnante des armes à feu. Plus tard, des personnages comme Katana, Big Barda, Harley Quinn ou Batgirl (Cassandra Cain) viendront aussi enrichir le roster, selon les époques et les histoires.

Ce qui fait la force des Birds of Prey, c’est qu’elles ne ressemblent pas aux autres équipes de l’univers DC. Là où la Justice League gère les grandes menaces cosmiques et où la Bat-Family se concentre sur Gotham, les Birds of Prey s’occupent des missions plus complexes, plus terre-à-terre, souvent dans l’ombre. Ce sont des espionnes, des infiltrées, des stratèges. Elles s’attaquent aux criminels les plus dangereux, aux cartels, aux réseaux de corruption, aux conspirations que personne ne veut voir. Elles sont moins dans le spectaculaire et plus dans l’efficacité.